S'abonner aux flux R.S.S. - Laure de la Raudière

Vif débat dans l'hémicycle à l'occasion du débat sur la présence accrue des femmes dans les conseils d'administration. - 20 janvier 2010

Voici un lien vers l'ensemble des échanges et, ci dessous, le compte rendu de mon intervention:

 

Au nom de tous, madame la rapporteure, je vous félicite pour votre travail, votre engagement et vos convictions. Le respect de l'égalité entre hommes et femmes vous doit beaucoup, en particulier en ce qui concerne les avancées du principe constitutionnel.

 

Des lois existent déjà concernant l'égalité de traitement entre les hommes et les femmes, ou l'égalité à l'embauche, mais nous savons tous ici qu'elles ne sont pas respectées. Faisons les respecter !

 

Néanmoins, votre proposition de loi comporte certains points avec lesquels je ne peux pas être d'accord, en raison de mes propres convictions et de mes combats politiques. Imposer au secteur privé ce que nous ne nous appliquons pas à nous-mêmes, au sein des partis politiques me parait difficilement acceptable.

 

Nous sommes tous concernés, et s'il n'y a que 18 % de femmes élues à l'Assemblée nationale, cela est directement lié au faible pourcentage de femmes candidates.

 

Imposer au secteur privé ce que le secteur public ne fait pas pour les présidences de ses entreprises, cela me choque.

Madame la rapporteure, je vais tout de même dans votre sens pour ce qui concerne les très grandes entreprises : il faut des symboles pour faire avancer les mentalités, et une proportion de 40 % de femmes dans les conseils d'administration des très grandes entreprises constituerait déjà un véritable symbole.

 

Mon amendement vise à concentrer l'électrochoc produit par la proposition de loi sur les grandes entreprises. Il en exclut les entreprises intermédiaires qui ont moins de 5 000 salariés et dont le chiffre d'affaires est inférieur à 1,5 milliard d'euros car ces entreprises ont besoin d'être incitées à l'introduction en bourse, et elles doivent aller chercher des financements pour leur développement.

 

Vous le savez, chers collègues, la trésorerie des PME, comme celle des entreprises intermédiaires, est un aspect majeur du développement économique de nos sociétés. Il s'agit de l'un de mes engagements politiques ; respectez-le !
Je le défends avec la même conviction que celle avec laquelle vous défendez les vôtres. Je vous demande d'adopter cet amendement.



Aucun commentaire

Laisser un commentaire*

Pseudo (requis)

Mail (requis) - Ne sera pas publié

Commentaire

Code sur l'image ci-contre

Cette étape permet d'éviter les messages automatisés.

   

*En soumettant un commentaire, vous reconnaissez avoir pris connaissance de notre politique de gestion des données personnelles et vous l’acceptez.


Partager



Politique de confidentialité   |   Plan du site   |  Gestion des cookies

Clikeo Agence Clikeo