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Visite du technocentre Orange à Chatillon : voyage au cœur de la maison de demain. - 18 juillet 2014

Les centres de recherche Orange sont situés en France, en Angleterre et en Afrique, et travaillent en partenariat avec des laboratoires du monde entier à Tokyo, San Francisco etc.

Leur "vaisseau amiral" se trouve à Châtillon.

Leur mission, c'est la transformation des innovations technologiques en produits et services à valeur ajoutée, tant en termes de fonctionnalités que de design.

Ils sont fort actifs puisque en 2013 par exemple, c'est 220  produits nouveaux qui  ont vu le jour sous la houlette de Luc Bretones qui m'a accueillie à Châtillon ce mercredi 16 juillet,  pour découvrir  les nouveautés qui simplifieront très bientôt la vie dans nos habitations .

 

 

Ici, on travaille pour l'immédiat après demain: l'horizon de recherche est de 18 mois et les produits que j'ai vus en « avant-première » seront bientôt disponibles dans les boutiques.

Citons par exemple, un visioprojecteur  léger et autonome : "le bloc" ( déjà disponible), des éléments de connectique intelligente capables de remplacer à court terme la bonne vieille "prise en T"  de nos téléphones, et, plus impressionnant ; des ensembles complets de domotique ultra communicants, innovants dotés d'un design qui décoiffe, ou enfin un minuscule boîtier permettant d'emporter avec soi une interface Wifi "partageable" à partir de sa connexion 4G, etc.

 

J'ai été impressionnée par le souci des ingénieurs de rendre les produits de plus en plus faciles d'usage avec des interfaces très intuitives et des procédures de connexion simplifiées à l'extrême. Ainsi, le matériel domotique de dernière génération permettant le contrôle distance de sa maison, est désormais mis en service par simple appel vers un numéro de téléphone classique suivi d'une confirmation SMS...et hop le tour est joué !

 

Plus technique encore : nous avons abordé l'avenir des systèmes de paiement par mobile, domaine dans lequel Orange est très en avance en particulier en Afrique et qui devrait bientôt faire partie de notre quotidien.

J'ai retrouvé à cette occasion mes sujets de préoccupation à l'Assemblée Nationale : avenir industriel de la France dans le "Cloud" et le « big data », optimisation des données, place de la France et de l'Europe dans une compétition féroce pour la maîtrise de ce gisement de croissance et d'emplois.

 

Nous avons eu plusieurs  intéressantes démonstration de "cas" de collecte des données personnelles à usage marketing.

Voici par exemple ci-contre, la représentation 3D physique du parcours quotidien d'un salarié dans la ville de Châtillon : Chaque excroissance représente l'endroit où il passe la plus grande partie de son temps, les deux plus grandes représentant son lieu de travail et son domicile...

 

Bien entendu,  les procédures utilisées pour "rendre anonymes" les informations collectées avant leur exploitation commerciale, ont attiré mon attention. 

Même si sur ce point, Orange s'efforce de donner toutes les garanties, je ne cache pas que je suis préoccupée par l'aspect « Big Brother »  qu'implique l'utilisation des données personnelles dans tous les moments de notre vie, avec l'émergence des objets connectés.

 

Il s'agit à mes yeux d'un des plus grands défis de notre très proche avenir, pour que le progrès ne soit pas synonyme  d'une surveillance permanente de nos vies privées.

 

Mais, ne tombons pas dans l'excès de prudence avec une fois encore, une utilisation abusive du principe de précaution qui handicape parfois  le savoir-faire français.

La connexion, la collecte, la sécurité, la consolidation et enfin l'exploitation du «big data» est un eldorado dans lequel la France a tous les atouts pour s'arroger la part du lion.

 

Je pense qu'à partir de maintenant, nous les politiques, avons pour mission de comprendre, accompagner et promouvoir l'expertise de nos ingénieurs et de notre industrie dans ce domaine, comme le font déjà avec talent nos grands compétiteurs internationaux.

 

 

 

1 Commentaire

johndow
23/08/2014 22:09

Mauvaise présentation de l'Excès de prudence.
Non seulement il ne doit pas handicaper nos entreprises Françaises, en concurrence avec des entreprises Internationales qui ne s'embarrassent pas du Droit pour être compétitives.
C'est l'inverse qui se passe: elles sont d'abord compétitives et ensuite cherchent à se rendre légale, ou à changer les lois, ou encore elles créent leur propre Droit à l'intérieur de contrats inextricables pour les Droits Adverses.

Cette mauvaises présentation montre la faiblesse de compréhension et donc de protection de ces Droits en France. Les enjeux de la protection de la vie privée, du Big Data ne sont vraiment pas concurrents.

Leur compréhension par nos entreprises, nos politiques, juristes, pédagogues et le public est essentielle dans la perspective d'un usage maîtrisé et prospère.

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