Visite du site de Valéo à Nogent-le-Rotrou - 28 juin 2019
Vendredi 21 juin, j'ai visité l’usine Valéo, aux côtés de Pascale de Souancé, Conseillère départementale du canton de Nogent-le-Rotrou.
En 2011, je m’étais particulièrement impliquée pour que l'investissement prévu par Valéo ait bien lieu sur le site de Nogent, qui faisait face à une importante baisse des commandes de blocs de climatisation, production historique de l'usine.
La stratégie de Valéo d'avoir investi dans de nouvelles productions sur le site de Nogent a été une stratégie gagnante et nous ne pouvons que nous en réjouir. J'avais déjà constaté cela la dernière fois que j'étais venue.
Cette nouvelle visite fut l'occasion de faire un point sur les activités du groupe.
La stratégie présentée par Brice Beuraert, directeur du site et Sébastien Jagou, responsable des ressources humaines, a consisté d’une part à diversifier la gamme des produits fabriqués dans l’usine et d’autre part à repositionner l’activité sur des composants de haute technicité, centrés autour du véhicule intelligent.
Les ingénieurs du site ont joué un rôle central dans l’élaboration de nouveaux outils de production, spécifiques au site, et de process innovants pour allier haute qualité et compétitivité sur le marché mondial. Valéo embauche aujourd'hui 350 salariés, dont 150 ingénieurs sur Nogent-le-Rotrou.
Visite des ateliers
Après une visite de l’atelier historique réservé à la conception des blocs de climatisation, nous avons pu voir les nouvelles lignes de production de l’usine Nogentaise, consacrées à la fabrication des capteurs électroniques qui permettent à nos véhicules d’être intelligents et (semi)autonomes : radar de recul, assistance parking, aide à la conduite…
J’ai été frappée par le niveau haut de robotisation.
L’usine sort plusieurs centaines de milliers de pièces par jour. Elle équipe de nombreuses grandes marques automobiles : Renault, VW, Audi, Porsche, Ferrari, Seat…
Un défi prioritaire : le recrutement
C’est le manque de main-d’œuvre qualifiée et spécialisée dans les process industriels qui est aujourd’hui l’un des plus grands défis de l’équipementier automobile.
Avec la direction et les salariés du site, nous avons échangé sur l’urgence de rendre plus attractive les filières de formation technique, pour offrir des compétences plus spécialisées et plus opérationnelles aux filières industrielles.
Un effort de communication sur les métiers de l’industrie est également nécessaire.
On ne valorise pas assez ces filières auprès des jeunes, qui n’osent pas se lancer dans ces carrières. Il y a pourtant du travail dans nos territoires, de beaux métiers à la clé et des salaires plutôt intéressants (par rapport à ceux que l'on peut trouver sur le bassin de vie Nogentais) !
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