Statut des sages-femmes - 28 juillet 2020
J'ai souhaité interpeller le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran pour lui faire part d’un large mécontentement des sages-femmes qui n’ont pas été une profession impliquée dans le « Ségur de la Santé ».
J’ai été interpellée par plusieurs sages-femmes de ma circonscription ainsi que par l’Organisation nationale syndicale des sages-femmes qui a largement regretté ne pas pouvoir être associé à ces discussions. Le statut de sages-femmes est aujourd’hui reconnu administrativement comme étant une profession non-médicale mais dans le Code de la Santé Publique et donc devant les tribunaux, les sages-femmes sont bien des professionnels médicaux.
Ce décalage a d’ailleurs conduit à des situations incongrues tel que le manque de masque pour les sages-femmes libérales durant la crise du covid-19 puisqu’elles n’étaient pas concernées par les décrets attribuant des masques aux professionnels de santé.
Les sages-femmes réclament d’être connues comme praticien de premier recours dans la périnatalité et la santé génésique des femmes et d’être intégrées dans le parcours de soin des femmes de façon visible directe. La profession souhaite également une remise à plat des décrets de périnatalité régissant les effectifs présents dans les maternités pour faire face à l’augmentation du nombre de naissances.
Faces à ce mécontentement, quelle est la réponse du ministère de la Santé et quelles sont les évolutions possibles pour cette profession ?
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