Ma question au Gouvernement sur la situation actuelle à Hong-Kong - 26 novembre 2019
Mercredi 26 novembre lors des questions au Gouvernement, j'interpellais le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la situation à Hong-Kong.
Cela fait plus de 170 jours que la colère et les manifestations ne font que croître à Hong-Kong. Dans les rues, interventions policières et colères manifestantes s’opposent avec une violence inhumaine. Je pense à tous ces étudiants Hong-Kongais qui se battent pour vivre dans un pays garantissant les valeurs démocratiques. La voix de la France, acteur majeur dans les relations internationales et le respect des droits de l’Homme, est attendue. Quelle sera-t-elle ?
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Ma question au Gouvernement
Ma question s'adresse à M. le Ministre des Affaires Etrangères. Cela fait plus de 170 jours que la colère des manifestations ne fait que croitre à Hong Kong, malgré la suspension de la loi d’extradition par la Chef de l’exécutif de Hong Kong, Madame Carrie Lam en juin dernier.
Dans les rues de Hong-Kong, interventions policières et colères manifestantes s’opposent avec une violence inhumaine. Les universités ont fermé pour le semestre, incapables d’assurer la sécurité des jeunes, et devenant le théâtre de guérilla urbaine entre policiers et étudiants.
Je pense au jeune Chow Tsz-Iok qui est mort 5 jours après sa chute, en fuyant les gaz à lacrymogène et qui est devenu la première victime liée aux manifestations.
Je pense à tous ces étudiants Hong-Kongais qui se battent pour vivre dans un pays garantissant les valeurs démocratiques, où la liberté d’expression sera toujours permise, où les droits de l’homme seront respectés. Les menaces de la Chine n’y font rien. Beaucoup se disent prêts à mourir pour garder leur liberté, face au pouvoir totalitaire de la Chine.
Je pense aussi aux voisins de Hong-Kong, en particulier Taïwan, que la Chine menace régulièrement de priver de son autonomie.
Dimanche dernier, c’est par la voix la plus pacifique qu’il soit, que les Hong-Kongais ont décidé de se faire entendre, c’est-à-dire par la voix des urnes. Le revers électoral cinglant du camp des Pro-pékins est sans appel. Les « pro démocratie » ont raflé 81% des sièges, avec une participation inégalée. C’est un véritable plébiscite en faveur de la démocratie.
A ce jour, la France, pays de liberté, pays des Droits de l’Homme, n’a toujours pas fait entendre son opinion et le silence des pays occidentaux est assourdissant.
La voix de la France est attendue. Aussi, Monsieur le Ministre, quelle sera-t-elle ?
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