Sécurité routière: moi non plus, je ne suis pas contente, et je l'ai fait savoir au Premier Ministre, François Fillon ! - 24 mai 2011
Tant au cours des huit réunions que j'ai organisées au cours du mois de mai qu'a travers les nombreux courriels que j'ai reçu, j'ai constaté un vif ressentiment à propos des nouvelles mesures de sécurité routière décidées par le gouvernement.
Ma position est sans ambiguïté : en tant qu'automobiliste et en tant que député, je partage l'agacement des Français en général et de ceux de la troisième circonscription d'Eure-et-Loir en particulier.
La politique de sécurité routière a porté ses fruits : depuis 10 ans, le nombre de morts sur les routes a été divisé par 2; ce qui montre que les français sont tout à fait sensibilisés aux enjeux de sécurité routière. Je pense qu'il faut donc passer d'une logique de répression à une logique de pédagogie.
C'est la raison pour laquelle j'ai cosigné la lettre ci-dessous adressée au Premier Ministre par 73 députés UMP qui tiennent à faire savoir leur désaccord.
Je suis heureuse de voir que notre démarche a déjà porté ses fruits, puisque Claude Guéant, ministre de l'intérieur, a annoncé l'arrêt des suppressions des panneaux avertissant les radars.
Ils seront, à terme, remplacés par des radars pédagogiques affichant la vitesse. Je salue cette sage décision.
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