Lettre d'information Covid-19 #13 - 15 décembre 2020
PEURS
Cela fait maintenant 9 mois que nous vivons dans l’espoir de nous débarrasser de ce virus « la Covid-19 ». Aujourd’hui, cet espoir est là, puisque les premières campagnes de vaccination ont débuté en Russie, en Chine, et depuis mardi en Angleterre.
Or, en France, seulement 53% des personnes sondées ont l’intention de se faire vacciner, contre 64% en juillet. En revanche, 100% des Français aspirent à vivre aussi librement qu’avant.
Pourquoi ? Quelles sont les raisons qui conduisent à cette défiance, alors même que le recours à une vaccination massive est le seul moyen de sortir de la situation sanitaire pesante que nous vivons ?
Elles sont multiples : la peur de la science, les craintes sur ce soi-disant « nouveau vaccin », les discours contradictoires de certains scientifiques en mal de médiatisation, le discours des « antivax » qui sèment le doute depuis de nombreuses années… Par ailleurs, je m’interroge sur le fait de savoir si les craintes seraient les mêmes si nous avions trouvé un médicament plutôt qu’un vaccin. Pourquoi les vaccins cristallisent-ils ainsi tant d’inquiétudes ?
L’élaboration d’un vaccin contre la Covid en un temps record amène des questionnements Et pourtant, jamais autant de moyens humains et autant de moyens financiers n’ont été affectés à de telles recherches dans le monde entier ! N’est-ce pas normal d’avancer plus rapidement dans ces conditions ? Bien évidemment, oui ! Est-ce que les contrôles auront bien été examinés avant le début de la campagne de vaccination ? Bien évidemment, oui, ils sont actuellement en cours au niveau européen pour 4 vaccins, au sein du Comité des médicaments à usage humain (CHMP), une agence sous la tutelle de l'Agence européenne des médicaments (EMA), qui valide la mise sur le marché européen de tout nouveau médicament.
En fait, d’après les renseignements que j’ai pu collecter, la composition et le mode de fonctionnement de ces vaccins ne sont pas si nouveaux, c’est aussi pour cela que leur développement a pu être rapide.
J’ai en revanche un autre sujet de préoccupation : celui de la sécurité de la chaîne d’approvisionnement. Interpol a alerté la semaine dernière sur les risques de fraude et de contrefaçon. Le respect de la chaîne du froid est aussi un enjeu majeur. Aussi, j’ai alerté le gouvernement sur ce sujet, en l’incitant à utiliser notre savoir-faire en matière de « blockchain », technologie qui permet de vérifier toutes les étapes d’une chaîne de production de manière infalsifiable, afin d’assurer la sécurité depuis la fabrication jusqu’à l’injection du vaccin, en passant par toutes les étapes de la distribution.
En me faisant vacciner, et en espérant que nous serons très nombreux à le faire, je penserai à tous ceux qui vivent dans le désarroi et la peine à cause de ce virus, à tous les restaurateurs, les cafetiers, les professionnels du tourisme, de l’évènementiel et de la fête, tous les entrepreneurs des secteurs d’activité sinistrés, tous qui n’ont qu’une seule envie, c’est de pouvoir recommencer à travailler normalement, et sans l’angoisse du lendemain. Et une fois vaccinée, j’irai embrasser toutes les personnes que je n’ai pu chérir dans mes bras, depuis si longtemps, et en premier, mes parents.
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Mes interventions récentes
INTERVENTIONS COVID
Soutien aux radios associatives
Interpellée par la Confédération Nationale des Radios Associatives et le Syndicat National des Radios Libres et ayant sur la circonscription la radio associative Radio Grand Ciel, j’ai souhaité relayer auprès de la Ministre de la Culture Roselyne Bachelot leurs inquiétudes face à l’impact économique immédiat de la crise sanitaire sur cette filière. Le secteur des radios associatives comprend près de 2400 salariés dont 300 journalistes. D’après ces représentants, la perte moyenne est à ce stade de 27 000 euros par radio locale et pourrait engendrer des pertes d’emplois allant jusqu’à 700 personnes.
Traçabilité des vaccins covid-19
Afin de garantir la sécurité de la chaîne d’approvisionnement des vaccins covid-19, j’ai interpellé le Premier ministre Jean Castex, le Ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran et la ministre déléguée en charge de l’industrie, Agnès Pannier-Runacher (responsable de l’approvisionnement) pour leur présenter des solutions utilisant la technologie blockchain permettant une vérification et une certification de l’origine des produits de bout en bout de la chaîne de production jusqu’au patient. Cela permettrait de s’assurer de tout risque de fraude.
Soutien aux chocolatiers
Interpellée par des chocolatiers de la circonscription, j’ai relayé auprès du Ministère des Petites et Moyennes entreprises ses inquiétudes quant à la diminution de son chiffre d’affaires. Comme ils avaient le droit d’ouvrir, ils ne peuvent bénéficier des aides des commerces fermés administrativement. En revanche, ils prennent de plein fouet les confinements (dont le premier pendant les périodes de Pâques – 25% de CA de l’année), car nous ne pouvons plus recevoir nos amis, et nous n’offrons donc plus de chocolats…
CHOMAGE PARTIEL ET RETRAITE : le décret est enfin publié !
Une habitante de ma circonscription m’avait interrogée sur la validation de ses trimestres de retraite, alors qu’elle est en chômage partiel depuis mars.
Dans la majeure partie des cas, les trimestres de retraite seront validés. En revanche, le problème se posait pour les salariés qui sont restés très longtemps en situation de chômage partiel, ou ceux qui ont une faible rémunération.
Pour éviter que des salariés soient pénalisés, la précédente ministre du Travail, Muriel Pénicaud, avait indiqué en mai 2020 que des dispositions législatives allaient être prises en leur faveur. Nous avons ainsi adopté une loi le 17 juin, afin de permettre exceptionnellement d'acquérir des trimestres de retraite, pendant cette période, même en cas de faibles cotisations.
Mais le décret d’application n’avait toujours pas été publié ; raison pour laquelle j’avais saisi le cabinet du secrétaire d’Etat en charge des Retraites, M. Laurent Pietraszewski il y a une quinzaine de jours.
C’est chose faite : le décret relatif à la prise en compte des périodes d’activité partielle pour les droits à la retraite vient d’être publié. Pour les assurés relevant du régime général de la Sécurité sociale (Cnav) et pour les salariés agricoles (MSA), 220 heures indemnisées au titre de l'activité partielle sont requises pour valider un trimestre - dans la limite de quatre trimestres par an.
Vous le trouverez à l’adresse suivante : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042592622.
GARDE D’ENFANT ET CHOMAGE PARTIEL
Il y a quelques semaines, un couple de commerçants, contraints de fermer leur commerce lors du confinement, m’a sollicitée car ils employaient une assistante maternelle, et souhaitaient pouvoir la mettre en chômage partiel.
J’avais donc interrogé le cabinet de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, sur ce point.
Or, le Gouvernement a décidé de réactiver un dispositif d’activité partielle ciblé pour certains salariés de particuliers employeurs du secteur du service à la personne, afin de tenir compte de situations spécifiques.
Vous trouverez ci-joint le lien qui vous renseignera sur le dispositif mis en place : https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/activation-d-un-dispositif-exceptionnel-cible-d-activite-partielle-pour
INFORMATIONS NATIONALES
DECONFINEMENT : Quelles sont les mesures annoncées par le Premier Ministre ?
Le Premier Ministre a annoncé jeudi 10 novembre les mesures de déconfinement applicables à compter du 15 décembre.
Nous sommes dans une phase de stagnation, voire de légère hausse du nombre de cas chaque jour, qui s’établit entre 11 000 et 14 000 par jour. Ce chiffre est loin des 5 000 cas qui permettraient de soulager la tension à l’hôpital, et par conséquent un déconfinement plus poussé. Le virus circule toujours activement.
Le but est d’éviter à tout prix une troisième vague, en tirant notamment les leçons de ce qui s’est passé aux Etats-Unis et au Canada avec les fêtes de Thankgiving, moment de retrouvailles familiales, qui ont entraîné une forte augmentation des cas.
C’est dans ce contexte qu’ont été prises les décisions annoncées par le Premier Ministre.
Voici un récapitulatif des annonces faites le 10 décembre :
Ce qui est ouvert :
Les crèches, écoles, centres de loisirs, collèges, prépas, BTS restent ouverts.
Les services publics, banques, La Poste, les commerces, coiffeurs, salons de beauté sont ouverts.
Les lycées restent également ouverts, avec une fin envisagée des demi-groupes le 20 janvier.
Dans les Ehpad et maisons de retraite, les visites demeurent possibles, toujours en respectant les gestes barrières.
Ce qui est fermé :
Les universités ne rouvriront pas avant le 20 janvier (sauf examens) et les cours se feront à distance. Pour les IUT, les cours demeurent à distance et les TP en présentiel.
Les bars, cafés, discothèques, restaurants restent fermés. Aucune date de réouverture n’est annoncée pour les bars et les cafés et discothèques. En revanche, les restaurants pourraient rouvrir le 20 janvier. Les livraisons de repas, click and collect et services de livraison à domicile sont autorisés.
Cinémas, théâtres, salles de spectacles, musée, bibliothèques, archives, musées restent fermés mais pourraient rouvrir le 7 janvier.
Dans les conservatoires, les écoles de musique, les activités hors danse et chant ne reprendront pas avant le 7 janvier
Les salles de sport, club fitness, gymnases, salles polyvalentes, restent fermées au moins jusqu’au 20 janvier.
La pratique des sports collectifs est interdite. Les stades, et enceintes sportives sont fermés au moins jusqu’au 7 janvier. Les rencontres sportives professionnelles sont autorisées à huis-clos.
Interactions sociales
A partir du 15 décembre, il ne sera plus nécessaire de remplir une attestation pour se déplacer entre 6h du matin et 20h le soir. La limitation de déplacement à 20km est également supprimée. Il sera aussi possible de partir à l’étranger.
En revanche, un couvre-feu est mis en place entre 20h et 6h du matin : il est alors interdit de se déplacer sauf pour des raisons professionnelles, des motifs familiaux impérieux, l’assistance à une personne en situation de handicap, des raisons de santé, des missions d'intérêt général, le besoin des animaux de compagnie.
Le couvre-feu sera levé le jour de Noël, et il sera possible de se réunir (maximum 6 adultes). En revanche, le couvre-feu sera maintenu le 31 décembre.
Le télétravail doit rester la règle, tous les jours de la semaine quand c’est possible.
Les enterrements et cérémonies funéraires restent limitées à 30 personnes maximum.
Les cérémonies de mariage civil sont quant à elle limitées à 6 personnes.
Les lieux de culte sont ouverts, mais il est obligatoire de laisser deux sièges entre chaque « groupe » de fidèles et une rangée de sièges doit rester vide sur deux. Cette règle vaut également pour le jour de Noël.
Le formulaire du fonds de solidarité pour la période de confinement du mois de novembre disponible depuis le 4 décembre
Le formulaire du fonds de solidarité du mois de novembre est disponible depuis le 4 décembre sur impots.gouv.fr et la demande doit être déposée au plus tard le 31 janvier 2021.
Quelles sont les entreprises qui peuvent bénéficier du fonds de solidarité pour la période de confinement du mois de novembre ?
Sont éligibles les entreprises de moins de 50 salariés, sans condition de chiffre d'affaires ni de bénéfice, ayant débuté leur activité avant le 30 septembre 2020* et :
- concernées par une mesure d’interdiction d’accueil du public (fermeture administrative), quel que soit leur secteur d’activité :
o L’aide correspond au montant de la perte de chiffre d’affaires enregistrée, dans la limite de 10 000 € ;
o Cette perte est calculée à partir du chiffre d’affaires réalisé pendant la même période en 2019 ou du chiffre d’affaires mensuel moyen 2019 ;
o Il n’est pas tenu compte du chiffre d’affaires réalisé en novembre 2020 sur les activités de vente à distance avec retrait en magasin ou livraison.
- ou ayant perdu plus de 50 % de leur chiffre d’affaires :
o Les entreprises des secteurs S1 reçoivent une aide compensant leur perte de chiffre d'affaires pouvant aller jusqu'à 10 000 € ;
o Les entreprises des secteurs S1bis ayant perdu plus de 80 % de leur chiffre d’affaires pendant la première période de confinement (15 mars-15 mai) reçoivent une aide compensant leur perte de chiffre d’affaires pouvant aller jusqu’à 10 000 €. Cette aide est plafonnée à 80 % de la perte enregistrée sur novembre 2020 lorsqu’elle excède 1 500 € ;
o Les entreprises des secteurs S1bis créées après le 10 mars 2020 reçoivent une aide compensant leur perte de chiffre d'affaires pouvant aller jusqu'à 10 000 € plafonnée à 80 % de la perte enregistrée sur novembre 2020 lorsqu’elle excède 1 500 € ;
o Les entreprises des secteurs S1bis créées avant le 10 mars 2020 et qui n’ont pas enregistré de perte de CA de 80 % entre le 15 mars et le 15 mai 2020 reçoivent une aide compensant leur perte de chiffre d'affaires pouvant aller jusqu'à 1 500 € ;
o Les autres entreprises ont droit à une aide couvrant leur perte de chiffre d’affaires pouvant aller jusqu’à 1 500 €.
- Les entreprises dont l’activité principale est exercée dans des établissements recevant du public du type P « salle de danse »
o Ces entreprises (discothèques) bénéficient d’une aide de 1 500 € au titre du volet 1, complétée par le biais du volet 2 (instruction effectuée par les régions) d’une aide spécifique de 15 000€.
* Le décret n°2020-1328 du 2 novembre 2020 précise les nouvelles modalités de l'aide dans le cadre du re-confinement.
Le fonds de solidarité, c’est plus de 7 milliards d’euros déjà versés par la Direction générale des Finances publiques à près de 2 millions d’entreprises et indépendants depuis mars 2020.
Lancement des premiers appels à projets de France Relance au bénéfice de l’économie sociale et solidaire
Conformément aux engagements du Premier ministre et du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, les premiers appels à projets soutenus par le plan France Relance ont été publiés avant la fin de l’année 2020.
Comme l’a rappelé début septembre Olivia Grégoire, secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable, c’est plus d’un milliard d’euros du plan de relance qui bénéficiera directement à l’économie sociale et solidaire (ESS). Ainsi, 15 appels à projets ont été publiés ou le seront dans les deux prochains mois et permettront de soutenir le développement de l’ESS dans tous nos territoires. Le premier a été lancé la semaine dernière par le ministre des Solidarités et de la Santé, pour soutenir les projets structurants des associations de lutte contre la pauvreté.
Ces appels à projets incarnent le soutien à la cohésion sociale et aux territoires, priorités du plan France Relance. Ils financeront des actions au service de l’hébergement d’urgence, du développement des tiers-lieux, de l’essor d’une alimentation durable, locale et solidaire ou encore des filières du réemploi et du recyclage. Les structures de l’ESS évoluant dans les secteurs du sport, de la culture, du tourisme durable ou de l’industrie seront bénéficiaires. Enfin, l’emploi des jeunes dans le monde associatif sera soutenu dans le cadre du plan #1jeune1solution.
Afin de faciliter les candidatures des acteurs de l’ESS, dont la mobilisation pour bénéficier des soutiens de France Relance constitue une des priorités du secrétariat d’État chargé de l’Économie sociale, solidaire et responsable, une page Internet, mise en ligne ce jour, recense l’ensemble des appels à projets qui les concernent : https://www.economie.gouv.fr/france-relance-les-1ers-appels-projetsess .
Mise en ligne de la plateforme listant les aides à l'économie sociale et solidaire
Mme Olivia Grégoire, Secrétaire d’État à l’Économie sociale, solidaire et responsable et la Banque des Territoires ont présenté une initiative destinée à faciliter l’identification des aides d’urgence disponibles pour les structures de l'économie sociale et solidaire. Cette plateforme récapitule l’ensemble des aides d’urgence (fonds de solidarité, reports de charges, activité partielle, dispositifs sectoriels ou fonds régionaux) pour chaque type de structure de l’ESS et pour chaque cas.
Issue d’un travail collaboratif entre le Secrétariat d’État et la Banque des Territoires, la plateforme est accessible sur le site internet de cette dernière : https://www.banquedesterritoires.fr/plan-ess.
Elle sera mise à jour en fonction de l’évolution des mesures et plans gouvernementaux.
Informations locales
Les Restos du cœur de La Loupe à la recherche de bénévoles
En ce début d’hiver, l’association « Les Restos du cœur » de La Loupe est en recherche active d’au moins 3 nouveaux bénévoles qui se sentent investies ayant envie de donner du temps et être utiles aux autres le lundi toute la journée et le mardi matin.
Renseignements au tél 07.54.80.10.10 ou 02.37.49.63.04 ou vous signaler en mairie.
Le masque reste obligatoire eu Eure-et-Loir
Malgré l’autorisation de réouverture des commerces non-essentiels, la prudence reste de mise dans la lutte contre le coronavirus. La préfecture vient donc de prolonger l’arrêté imposant le port du masque dans l’espace public pour les personnes de plus de 11 ans.
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