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Vous trouverez ici une actualité vivante et pratique concernant mon travail à l’Assemblée Nationale, mais aussi mes actions et les manifestations au sein de notre 3éme circonscription d’Eure et Loir.
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Ils sont venus, ils sont tous là, à la galette "les Républicains" à Courville... - 31 janvier 2017
A l'occasion de nos retrouvailles traditionnelles de Janvier, j'ai voulu faire une synthèse de l'année 2016 et évoquer ce qui nous attend en 2017, dans le discours que voici :
Chers amis, c’est toujours une joie de vous retrouver à l’occasion de notre traditionnelle réunion de la galette des rois.
C’est l’occasion de faire un point sur l’année écoulée, c’est l’occasion de préparer ensemble nos actions pour l’année qui commence. Et c’est aussi, et surtout, l’occasion de partager un moment de convivialité autour d’un monument de la gastronomie Française, une tradition ancestrale, qu’est la galette des Rois.
Aujourd’hui nous devrons nos galettes des Rois à deux des trois fameux boulangers d’Eure-et-Loir : à la boulangerie Lecointre 1er prix d’Eure-et-Loir, et ce pour la 6ème année consécutive et à la boulangerie Lhemery souvent primée aussi et qui a eu la gentillesse de les offrir, alors que c’était leur jour de fermeture. Vous pouvez les applaudir, car le dynamisme de Courville sur Eure tient aussi à la qualité exceptionnelle des commerçants de « bouche » et en premier lieu des boulangers !
Mais revenons à 2016 !
Il s’en est passé des choses pendant cette année, et beaucoup d’entre elles sont des sacrées surprises !
Surprises dans le monde, séisme politique devrais-je dire, avec le vote du peuple anglais en faveur du BREXIT et du peuple américain pour Donald Trump.
Ces deux résultats issus du choix démocratique du peuple de deux grandes nations sont d’une importance majeure car ils sont susceptibles de bousculer complètement les relations internationales.
Mais ils révèlent surtout que la quasi-totalité des élites, des médias, finalement d’un microcosme, est déconnectée du terrain, insensible aux raisons, aux causes de la montée du populisme, incapable de regarder la réalité en face, impuissante à prendre les décisions qu’attendent les peuples : un peu plus de liberté, un peu moins de règles tatillonnes, de l’emploi et de la sécurité.
Les brillants analystes, sondagiers, et autres commentateurs qui nous bassinent à longueur de journée de leurs certitudes, n’y ont vu que du feu.
Ils doivent donc aiguillonner notre vigilance politique pour les échéances électorales à venir. Que cela nous serve enfin de leçon !
L’Angleterre d’abord : voilà un pays où tout semblait aller plutôt bien. Depuis 2012, le chômage a baissé de 40%, c’est même le plein emploi, la croissance est là, et il existe une apparente satisfaction de la population…
C’était compter sans la colère de ceux qui se sentent exclus, de ceux que la mondialisation inquiète, de ceux qui ne comprennent pourquoi tout change et que jamais rien n’est fait pour eux… ce sont principalement des populations âgées, ouvrières ou rurales qui ont voté le BREXIT.
Or, contre toute attente, c’est leur voix qui s’est fait entendre de manière brutale le 23 Juin, et non pas celle des pseudos élites londoniennes.
Leur exigence était simple : nous ne voulons plus de l’Europe ! Une façon de reporter tous leurs maux sur l’Europe.
Cette annonce a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans la communauté internationale pour laquelle le dogme européen restait intangible.
Soudain la population d’un pays majeur estimait que, pour elle, l’avenir serait plus sûr en fermant ses frontières !
Restons prudents dans l’estimation des conséquences économiques et de l’impact pour la population anglaise mais, soyons le plus encore quand nous pensons que le libre-échange au sein de l’Europe est un acquis.
Pour moi, l’Europe est une opportunité extraordinaire, mais aussi une nécessité incontournable pour peser suffisamment lourd et être crédible face à la très conquérante Chine et aux États-Unis.
Parlons-en justement des États-Unis : autre coup de tonnerre, autre volonté de fermeture sur soi-même, autre méfiance des électeurs vis-à-vis du monde extérieur.
Pas plus que dans le cas précédent, les beaux esprits n’ont pensé une seconde que de la peur permettrait à Monsieur Trump, le 8 Novembre, de gagner les élections dans ce pays ou les indicateurs économiques sont plutôt satisfaisants et où le plein-emploi est de retour… et pourtant…
Les premières décisions du nouveau président des États-Unis ont été rapides et brutales : le Mexique est en train d’en faire les frais. Ne doutons pas que nous sommes les prochains sur la liste à devoir assumer les conséquences d’une politique délibérément «America first».
Attendons-nous à des changements majeurs dans nos rapports économiques transatlantiques et à un bras de fer commercial avec nos amis américains pour lesquels le libre-échange va bientôt être interprété de manière très…unilatérale !
Du côté français, ce serait folie d’attendre encore cinq ans pour retrouver notre place à la table des négociations et de retarder encore la mise en place d’une gouvernance européenne capable de parler d’égal à égal avec la Chine conquérante et belliqueuse, les États-Unis pour lequel le sort de du reste du monde compte de moins en moins et la Russie de Poutine qui entend bien avoir voix au chapitre et ne manquera pas de donner du fil à retordre à l’union européenne.
A l’aune de ces enjeux, que pèsent les petits calculs du pouvoir socialiste ? On a l’impression que le Président de la République est en vacances et que le gouvernement remanié à la hâte a baissé les bras. En dehors de la primaire de la gauche, leurs dernières occupations étaient de poursuivre le travail de déconstruction du savoir enseigné dans nos écoles, avec l’intrusion du « principat » à la place des compléments d’objets directs ou indirects.
Trop dur pour les élèves que d’apprendre les COI et COD ? alors oublions le goût de l’effort et du travail, baissons les bras et inventons le « principat ». Tant pis si nos enfants sont nuls en orthographe…Et ensuite, comme « c’est pas facile », la vie, et bien faisons simple : offrons leur le « revenu universel ».
Quel triste aveu de leur échec sur le front du travail pour tous !
Il est désormais vital de consacrer 100 % de notre effort aux sujets qui comptent vraiment : baisse du chômage, retour en France des talents qui se sont enfuis, retour en France aussi des capitaux qui sont partis, sécurité des Français, santé et éducation réellement efficaces, rationalisation des effectifs de la fonction publique, retour en force sur la scène diplomatique mondiale etc. etc. La liste est longue…
Revenons au événements politiques qui ont marqué l’année 2016 en France.
La primaire à droite nous a mobilisé de manière intense.
Comme vous le savez, pour ma part et en compagnie de beaucoup d’entre vous, qui sont ici ce soir et que je remercie du fond du cœur, j’ai mené campagne pour Bruno Le Maire,
Et pourtant, il faut le reconnaître malgré une campagne menée tambour battant, le résultat est tombé comme un couperet, et ce fut un échec cuisant. Il n’a pas convaincu, lors des débats télévisés notamment, qu’il était prêt maintenant…
Je me suis engagée, pour mes idées, pour un homme de cœur, de courage et de conviction, pour un homme brillant, capable de porter une vision ambitieuse pour la France, avec des militants et des compagnons de route d’une grande qualité humaine. Je ne regretterai jamais cet engagement.
Souvenez-vous, pendant des mois, les médias, les sondeurs nous ont vendu un duel Sarkozy – Juppé, avec une victoire éclatante de Juppé. Et nous, militants, sur le terrain, on ne « sentait » pas cela sur le terrain, mais pas du tout !
Et là coup de tonnerre le 20 novembre 2017 ! Encore une surprise : Fillon en tête largement, et Sarkozy éliminé.
Coup de chance : c’est le candidat qui a la plus grande proximité de projet pour la France avec celui de Bruno Le Maire, il veut être président de la République, non pas juste pour être président – on en a connu beaucoup comme cela – mais il veut être le président du redressement de la France.
Je vous l’avoue, c’était mon deuxième choix, donc je n’ai aucune difficulté aujourd’hui à défendre sa candidature.
L’organisation de cette primaire, ici, dans la troisième circonscription d’Eure-et-Loir a été l’œuvre de bénévoles qui ont fait un travail magnifique. J’en vois beaucoup dans la salle, et je tiens à les remercier de tout cœur pour leur dévouement, leur rigueur et leur efficacité : grâce à eux, aucune irrégularité n’a entaché un scrutin qui a rassemblé, c’est un succès énorme, plus de 4 millions de personnes !
Tout notre travail de campagne a permis de renforcer la droite, de persuader les Français de notre sérieux et de notre professionnalisme qui contraste plus de jour en jour avec l’amateurisme d’un gouvernement déliquescent et l’idéalisme d’un socialo-communisme d’un autre âge.
En France, comme aime à la rappeler François Fillon, il y a 4 gauches
- La 1ère: c’est la gauche « dure », la pure, l’appellation d’origine contrôlée : c’est celle de Mélenchon, le Fidel Castro de Youtube, comme dit Fillon.
- La 2ème: c’est la gauche « socialiste », la vraie, l’historique : c’est celle qui vient de gagner la primaire de la gauche, c’est celle de Benoît Hamon, c’est celle des belles idées intellectuelles, sans aucun réalisme. Plus ils échouent, plus ils sont sûrs d’eux-mêmes et de leurs dogmes.
- La 3ème: c’est celle de Macron. C’est celle du bilan calamiteux de ce gouvernement. Comment pourrait-on lui faire confiance ? Il faut le dire et le redire.
- La 4ème: c’est la gauche de Marine Le Pen, elle a le même programme économique que le Front de gauche : c’est celle qui prône le repli sur soi économique, la retraite à 60 ans, la sortie de l’euro, l’augmentation du salaire minimum et du nombre de fonctionnaires.
Ils défendent leurs intérêts et leur fonds de commerce, ils ne rassemblent pas la France.
La candidature de François Fillon est celle de tous ceux qui veulent le redressement de la France : cette idée n’est pas celle d’un clan, cette idée rassemble tous les Français.
La candidature de François Fillon est celle de tous les Français qui veulent à nouveau voir rayonner notre beau pays,
De tous ceux qui veulent à nouveau être fiers d’être Français,
De tous ceux qui veulent un peu plus de liberté et un peu moins de normes
De ceux qui veulent à nouveau voir gagner la France sur le terrain économique,
De ceux qui croient au travail et qui savent que l’on n’a pas tout essayé en France contre le chômage,
De ceux qui veulent à nouveau que l’école enseigne tout simplement le savoir et les connaissances et qu’elle prépare nos enfants à trouver leur voie et un emploi,
C’est la candidature des Français qui en ont assez de l’excès de tolérance vis-à-vis des petits délinquants, des Français qui en ont assez que la loi de la République ne s’applique plus dans certains quartiers, des Français exaspérés de voir qu’année après année, les services publics se délitent, faute de réforme structurelle.
Alors, n’ayons pas d’états d’âme, ne nous laissons pas perturber par des médisances et les calomnies de nos adversaires les plus durs qui tirent à vue au bazooka : ils veulent défendre leurs intérêts plutôt que de redresser la France.
Ceux qui sont venus hier à Paris, ont bien senti détermination et force des militants pour gagner. Nous aussi, soyons déterminés, engagés dans la campagne, derrière François Fillon pour la victoire au mois de mai.
L’actualité politique en France en 2016 a aussi évolué dans un domaine qui m’est cher : celui du numérique de l’Internet.
Notre époque est celle de l’explosion des technologies et des possibles, c’est, comme vous le savez mon domaine de prédilection à l’Assemblée, ces innovations sont fascinantes et me passionnent. Beaucoup d’entre elles vont résoudre bon nombre de problèmes de notre quotidien. Pourquoi ? … Prenons un exemple :
Savez-vous, que, sans doute, dans moins de cinq ans, il ne sera plus nécessaire de toucher le volant de sa voiture pour aller de Lucé à Nogent le Rotrou ?
Vous ne me croyez pas ? En fait, l’homme est déjà capable d’envoyer sur la planète Mars une machine qui roule, qui creuse et qui filme… Alors doutez-vous vraiment qu’il n’arrivera pas, très vite, à faire traverser notre circonscription, sans danger, par un véhicule sans chauffeur ?
Hélas mes collègues du monde politique ne sont guère sensibles à ces sujets et, pour la plupart d’entre eux, ne réalisent pas vraiment que le monde est en train de changer à une vitesse fulgurante.
Afin de sensibiliser les candidats à la présidentielle à l’incroyable révolution qui nous attend, j’ai décidé de créer un collectif de travail et de réflexion avec quatre autres personnes de la société civile.
Nous l’avons appelé : Numérique2017. Il a été très actif cette année où nous avons organisé plusieurs réunions autour des thèmes de l’emploi, du transport, de la santé, des jeux sur Internet, de la participation citoyenne etc.
À chaque fois nous avons réuni plusieurs dizaines de personnes de haut niveau qui ont apporté leur savoir-faire à la construction d’une vraie politique numérique en 2017. Vous pouvez consulter les comptes rendus et les commentaires sur le site « Numérique 2017.fr » ainsi que sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook.
Plus récemment, nous avons publié deux études de fond : l’une comparant les programmes numériques de tous les candidats de la primaire à droite et la semaine dernière une autre concernant les candidats à de gauche.
Cette année, j’ai également publié un rapport parlementaire : gros travail de recherche à propos de l’influence des objets connectés dans notre quotidien. C’est la cinquième mission d’information de ce genre que je conduis en binôme avec la députée socialiste Corinne Erhel.
Cette mission au cours de laquelle nous avons auditionné de très nombreux spécialistes de l’Internet des objets, en France, en Israël et aux États-Unis, est consultable sur mon site Internet, et sera, je l’espère, largement pillée par tous ceux qui élaborent en ce moment le programme politique du prochain président de la République.
En Eure-et-Loir aussi, les initiatives numériques se multiplient. On pense bien naturellement à la Wild Code School qui, partie d’une initiative d’Anna Stepanoff, à la Loupe, est désormais implantée à Chartres, Fontainebleau, Orléans, Bordeaux, Lyon et Toulouse…
Mais ce n’est pas tout, loin de là, car j’ai régulièrement le plaisir de rencontrer des entrepreneurs qui surfent cette nouvelle vague, créant des espaces de travail, des start-ups diverses et donnant d’excellentes raisons de regarder l’avenir avec optimisme !
Grande nouvelle ! Les infrastructures vont enfin suivre, puisque le déploiement du Très Haut débit dans le département est bien avancé et le calendrier d’installation de la fibre numérique de notre territoire de Perche et Beauce est enfin une réalité, y compris pour l’habitat rural isolé (prévu de 2017 à 2019).
Mais revenons une nouvelle fois à la politique !
Malheureusement nous avons eu la tristesse de ne pas gagner, de très peu, les élections régionales à la fin de l’année 2015. Je ne reviendrai pas sur les causes de cette défaite, mais nous avons laissé passer une chance unique d’influencer vraiment le développement économique sur notre territoire : Socialistes et PRG détiennent, hélas, les cordons de la bourse de la région ou les impôts ont augmenté de +14,7% en 5 ans !
À grand renfort de conférences de presse, ils saupoudrent localement une petite partie de ces sommes colossales ponctionnées dans nos poches et préparent ainsi, avec nos impôts, leur avenir politique.
Mais je suis certaine que nous aurons bientôt l’occasion d’en reparler de façon plus précise au moment des élections législatives des 11 et 18 juin prochain et avant les élections municipales de 2020 à Nogent le Rotrou…
On ne peut pas évoquer l’année 2016 sans parler de la menace terroriste et des attentats qui ont ensanglanté notre pays en particulier à Nice, le jour même de notre fête nationale.
Au moment même où le pouvoir socialiste se refuse toujours à mener réellement sur le territoire français une guerre qu’elle n’ose pas nommer, nos forces de l’ordre, auxquelles, je tiens à manifester ici une fois encore, mon soutien et mon admiration, pour ceux qui sont en première ligne.
Nos gendarmes et nos policiers s’épuisent quotidiennement à faire régner l’ordre, tout en étant menacés de peines très lourdes à la moindre bavure alors qu’elles sont harcelées, méprisés, frappés, humiliées et même incendiés… C’est pourquoi j’ai tenu à venir physiquement leur apporter mon soutien au cours de la manifestation spontanée et pacifique qu’ils ont organisée devant le palais Bourbon en novembre dernier.
Cette situation est intenable et indigne, elle ne fait qu’encourager les violences croissantes perpétrées par bandes de délinquants multirécidivistes certains de leur impunité et de leur faculté à évoluer sans contrainte au sein de zones de non-droit.
J’ai souvent entendu ce slogan : « il est temps que la terreur change de camp ! ». Mettons-le maintenant en pratique !
Et pourtant, si 2016 fut une année sombre, je veux que 2017 soit celle de l’espoir.
C’est possible car les prochaines échéances électorales nous donnent l’opportunité de balayer enfin un quinquennat désastreux
La primaire de droite nous a montré à quel point nos concitoyens ne veulent plus que ceux qui les ont déçus, soient aux commandes du pays. Nous pouvons répondre à leur ambition en donnant le pouvoir à un homme courageux, porteur d’un programme réaliste et efficace.
Entre le Front National, l’arrivée de l’ovni Macron, les tenants d’une gauche pantelante, rien n’est gagné ! Toutes les surprises de 2016 nous le prouvent.
Jamais comme aujourd’hui, l’unité n’a autant été la condition de notre victoire.
Nous avons l’enthousiasme, l’expérience, le professionnalisme et surtout la conviction de nous battre pour des idées capables de redresser la France et de la rendre meilleure.
Alors c’est tout simple : restons unis et battons-nous.
Voilà notre objectif pour cette nouvelle année.
Je ne doute pas que nous l’atteindrons ensemble car je crois à votre énergie, votre enthousiasme et à votre générosité qui ne m’ont jamais fait défaut pendant toutes ces années.
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