Une mission sur l'open data existe au sein du gouvernement. Elle a même plutôt bien fait avancer les choses, il faut le reconnaître.
Il m'a été expliqué que cette mission et ses membres n'avaient cependant pas de pouvoir pour imposer aux différents services de l'état ou aux administrations de rendre les données publiques (avec les réserves qui s'imposent en termes de confidentialité et autres réglementations bien entendu)

Si pour illustrer nous prenons comme seul exemple l'énorme réserve de données récoltées avec les deniers publics (i.e. nos impôts) pour des services comme l'INSEE, imposer de rendre public toutes les données (certaines sont déjà en open data) me semblerait être une preuve que le mot démocratie n'est pas un vain mot.
De plus il y a fort à parier que des analyses contradictoires réalisées sur la base de ces données enrichiraient le débat démocratique, sans compter l'utilisation que nombre de start-ups de geeks éclairés pourraient en faire, créant ainsi à la fois intelligence et richesse collective.
mais, comme disait un de mes patrons (à moins que ce ne soit Michel Crozier), "le pouvoir c'est le degré d'incertitude que l'on contrôle"...

L'open Data est donc un défi pour le pouvoir mais plus certainement une opportunité pour l'économie et une "proof of concept" de ce qu'est la démocratie.