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Présentation du Grand Emprunt dans l'"Express" - 26 septembre 2009
Vu dans l'Express.fr du 24 septembre 2009
Des projets ciblés, un appel aux marchés et aux Français: les parlementaires de la majorité, réunis ce jeudi au Touquet, dévoilent leur vision du grand emprunt. Leur voix comptera car in fine, c'est eux qui voteront, comme l'a rappelé Jean-François Copé...
Les membres de la commission Juppé-Rocard ne sont pas les seuls à s'intéresser au grand emprunt. Les députés UMP, eux aussi, veulent faire entendre leur voix sur ce projet lancé par Nicolas Sarkozy le 22 juin dernier, lors de son discours au Congrès. Ce jeudi après-midi au Touquet, lors des journées parlementaires du parti, Laure de la Raudière doit présenter les première orientations retenues par le groupe de travail qu'a mis en place Jean-François Copé, chef de file des députés UMP, où figurent également Claude Goasguen et Louis Giscard d'Estaing.
Après les premières pistes esquissées par Alain Juppé et Michel Rocard, elles confirment que le grand emprunt n'aura sans doute que peu à voir avec la vision d'Henri Guaino, qui en a, le premier, soufflé l'idée à Nicolas Sarkozy. Le très hétérodoxe conseiller du président de la République voulait un emprunt massif, et populaire. Les députés UMP, préoccupés par la désastreuse situation des finances publiques, ne veulent, eux, ni l'un, ni l'autre. Laure de la Raudière refuse ainsi d'évoquer un quelconque montant avant que les priorités aient été définies. "Il faut se concentrer sur quelques projets, explique-t-elle à L'Expansion. com/LEXPRESS.fr, et les choisir en fonction d'une seule préoccupation : leur rentabilité à dix ou quinze ans, pour ne pas aggraver les déficits". Et la députée d'Eure-et-Loir de poursuivre : "Les plus grandes entreprises mondiales n'existaient pas il y a vingt ans, or aucune n'est française: nous avons besoin de soutenir l'innovation dans les secteurs émergents, bâtir des champions français, par exemple dans le croisement du numérique et de la santé".
Ce pourrait être l'une des priorités défendues par les députés UMP, avec le développement durable, les technologies vertes ou encore l'énergie solaire. Au nom de cette même rentabilité, Laure de la Raudière tord aussi le cou à l'idée d'un emprunt émis uniquement auprès des Français. "Sans doute faudra-t-il leur en réserver une part, sur des projets immédiatement compréhensibles par l'opinion comme l'amélioration des campus universitaires, concède-t-elle, mais, pour le reste, il vaut mieux privilégier l'idée d'un appel aux marchés". L'objectif est d'emprunter moins cher, et de placer la manne ainsi récupérée dans un fonds d'investissement également abondé par des capitaux privés, à parité. Et de suivre, pas à
pas, l'utilisation de ces fonds pour être sûr qu'ils sont employés à bon escient.
On est loin de la mythologie gaulliste d'un Henri Guaino, mais ce sont bien les députés qui, in fine, voteront les détails du
grand emprunt. Sur fond de rivalité avec Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé vient en effet de rappeler qu'il était "hors de question que le comité Rocard-Juppé remette un rapport sans qu'il ait reçu la contribution des parlementaires... Même pas en rêve ! De toute façon, à la fin, ça se termine chez nous donc plus vite on est mis dans l'ambiance et plus l'ambiance est bonne !".
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