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Vous trouverez ici une actualité vivante et pratique concernant mon travail à l’Assemblée Nationale, mais aussi mes actions et les manifestations au sein de notre 3éme circonscription d’Eure et Loir.
Elle prendra les formes les plus diverses : comptes-rendus, photos, coupures de presse, billets d’humeur, ou mini-reportages sur des éléments ponctuels.
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Lancement de "Numérique 2017", la plate-forme de débats sur le numérique pour l’élection présidentielle ! - 22 mars 2016
Ce matin, 23 mars, j'ai annoncé avec quelques amis le lancement de Numérique 2017 – Tous Numérique : la plate-forme de débats sur le numérique pour l’élection présidentielle !
Voilà 8 ans que je travaille à l’Assemblée Nationale sur les enjeux du numérique et sur la transformation de l’économie.
Voilà 8 ans, qu’à l’examen de chaque texte de loi, lorsque l'on parle d'Internet et du numérique, il existe un décalage complet entre le « logiciel » des politiques, leur volonté de vouloir protéger un monde ancien (sans y arriver) et les attentes de la société. C’est le syndrome HADOPI ou encore la guerre taxi/VTC : on construit des digues de sables, face au tsunami numérique. Cela ne peut plus durer !
La quasi-totalité des politiques ne comprend le numérique que comme un secteur économique en croissance. Ils se contentent de prôner un écosystème favorable au développement des start-ups (financement, souplesse dans le droit du travail, droit à l’expérimentation, simplification) et défendent le déploiement du très haut débit pour tous. C’est bien. Mais c’est la partie émergée de l’iceberg. C’est la partie la plus facile. Elle est insuffisante.
Appréhender le numérique, uniquement comme un secteur d’activité, c’est réfléchir comme en 2012, mais pas en 2017 !
Aujourd’hui, il n’existe aucune vision politique globale des enjeux de transformation de notre société par le numérique.
Et pourtant, c'est l’ensemble des politiques publiques qui va être impacté – la santé, l’éducation, la formation professionnelle, l’enseignement supérieur, le monde du travail et de l’emploi, la culture, la sécurité…
Le rôle du politique est de porter une vision d’avenir pour la France à l’ère du numérique.
Le rôle du politique est d’expliquer ces changements aux Français et leurs conséquences en matière d’organisation de notre pays.
Le rôle du politique est d’organiser l’accompagnement et les formations appropriées, pour assurer la transition, sans laisser personne au bord du chemin.
Il est temps de faire avancer le débat politique sur les enjeux du numérique sur notre société, sur l’avenir de notre pays, sur le rôle que doit jouer l’Europe dans la bataille économique mondiale, autour de ses enjeux.
Le futur président devra expliquer ces enjeux au Français pendant la campagne présidentielle et les solutions qu'il souhaite apporter. Au risque, si ces débats n'ont pas lieu, de disruption violente des différentes politiques publiques pendant son mandat, sans préparation, sans pédagogie auprès des français et sans vision. Ce serait une catastrophe
J'ai donc décidé de lancer les débats dès aujourd'hui !
Notre site : www.numerique2017.fr
Suivez nous aussi sur Twitter : @numerique2017 ou sur Facebook : Numérique 2017
Nous sommes issus de la société civile, passionnés de politique et de nouvelles technologies, amoureux de la France. Nous sommes convaincus que les politiques de premier plan n’ont pas pleinement pris conscience des transformations profondes que le tsunami numérique engendre.
Comme la très grande majorité des Français, nous considérons que les méthodes du passé ne sont plus les bonnes et qu’il faut réinventer les solutions à l’aune du XXIème siècle. Nous avons en commun notre engagement pour Bruno Le Maire, pour qu’il soit le prochain président de la République.
C’est ce qui nous rassemble. Ainsi qu’un furieux désir de faire avancer le débat politique autour des enjeux du Numérique !
Nous avons décidé d’animer une communauté de passionnés, de démocratiser les enjeux du numérique et de proposer une vision politique pour l’élection présidentielle.
Nous ouvrons cette plateforme à tous les contributeurs, quelles que soient leurs sensibilités politiques, pour que la contradiction puisse avoir lieu : le numérique ne doit pas, ne doit plus, être vu seulement comme un secteur économique en croissance, au plus haut niveau de l’Etat !
Bienvenue à tous !
Laure de La Raudière est député d’Eure-et-Loir depuis 2007. Elle a été associée dans une start-up, et chef d’entreprise, elle est engagée sur les enjeux du numérique à l’Assemblée nationale.
Jonas Haddad est avocat et responsable du groupe de travail Numérique dans les équipes de Bruno Le Maire
Marion Delaigue est avocate et responsable de la thématique « femme » dans l’équipe de Bruno Le Maire.
David Lacombled est un expert du digital. Journaliste de formation, il est notamment président du Think Tank « La villa numeris ».
David Réguer est spécialiste de la communication et du marketing digital. Il est le fondateur de l’agence de relations publiques RCA Factory et membre du conseil d’administration du Forum du Futur, délégué aux affaires numériques
Tournons-nous vers l’avenir ! Ne répétons pas les erreurs du passé !
Nos valeurs à l’ère du numérique sont à préciser : liberté, travail, vie privée, dignité humaine, solidarité… Tout est modifié. Que devons-nous protéger, que devons-nous faire évoluer, et comment ?
Emploi, formation, éducation, santé, défense, sécurité, culture : tout est à repenser à travers le prisme de la révolution numérique.
Et pourtant, le « secrétariat au numérique » est au 37ème rang ministériel sur 39 ! Et pourtant, on continue à construire des digues de sable par exemple dans le conflit VTC/Taxis, comme on l’a fait au temps d’HADOPI.
Et pourtant, comme si l’Internet s’arrêtait à nos frontières, nous continuons à inventer des réglementations franco-françaises comme dans la récente loi « pour une République Numérique », alors que nous devrions faciliter le développement de nos start-ups pour conquérir le monde.
Et pourtant, nous continuons à faire fonctionner notre administration de façon centralisée, normative, « en silo », dans une culture d’aversion de la prise de risque et un goût immodéré pour le contrôle a priori.
Avec des offres de cours universitaires en ligne, qui peut, un seul instant, penser que l’organisation actuelle de l’université ne sera pas remise en cause ? Qui peut croire que les modes d’apprentissage de nos enfants resteront immuables ? Comment repenser la fonction des centre-bourgs des villes moyennes, désertés dès à présent de bon nombre de commerces ? Quel aménagement durable et concerté de nos territoires ruraux, allons-nous inventer grâce au levier du numérique ? Comment lutter contre le fléau du chômage en rapprochant de façon plus efficace les profils de demandeurs d’emploi et les compétences recherchés par les entreprises ? Comment passer d’une médecine curative à une médecine préventive, pour améliorer la santé des Français et baisser les dépenses associées ? Comment inclure l’ensemble de la population Française dans l’usage de ces nombreux nouveaux outils ?
Voilà quelques questions concrètes pour nos futurs candidats !
Si l’élection présidentielle de 2012 n’a pas suscité de débats majeurs sur ces profonds changements, il n’en sera pas de même l’année prochaine.
Quelle France voulons-nous à l’ère du numérique ? Le futur président de la République devra répondre à cette question et notre réflexion nourrira sa réponse.
Nous voulons donc peser pour que les enjeux du numérique soient au centre du débat en 2017.
Nous voulons susciter la prise de décision des acteurs publics et privés, afin que la France tire profit de cette vague de fond, plutôt que de la subir et d’en laisser les fruits à quelques initiés ou à nos concurrents internationaux. Le politique est là pour favoriser l’épanouissement d’initiatives sur tous les territoires… Le politique est là pour accompagner, pour expliquer, pour préparer les Français à ces changements profonds, pour organiser les formations appropriées et pour assurer la transition, sans laisser personne au bord du chemin.
Cela vaut le coup d’y consacrer quelques instants, non ? Nous sommes heureux d’offrir une tribune aux internautes de bonne volonté désireux, comme nous, de contribuer au débat et d’aller de l’avant.
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