Bienvenue sur le site Internet de votre député.
Vous trouverez ici une actualité vivante et pratique concernant mon travail à l’Assemblée Nationale, mais aussi mes actions et les manifestations au sein de notre 3éme circonscription d’Eure et Loir.
Elle prendra les formes les plus diverses : comptes-rendus, photos, coupures de presse, billets d’humeur, ou mini-reportages sur des éléments ponctuels.
Vous pouvez faire des commentaires à propos de chaque article. ils ne seront publiés qu' après modération et seulement s'ils respectent la «Netiquette » dont je rappelle ici la philosophie: « Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas l’Internet comme bouclier pour le faire… ».
Vous pouvez nous contacter aisément à l’Assemblée Nationale ou à la permanence de Nogent-le-Rotrou.
Vos suggestions et vos remarques sont les bienvenues à l'adresse suivante : contact@la-raudiere.com
NB: Utilisez le FLUX RSS si vous voulez être prévenu automatiquement des nouvelles les plus récentes.
J’ai fait un rêve, sans CO2… - 18 mai 2009
Dans un billet précédent, j’avais rappelé que « l’écologie est une chose trop sérieuse pour la laisser aux écologistes ».
En poursuivant cette réflexion, je me suis prise à rêver à notre vie future ici, à la campagne, lorsque les nouvelles technologies permettront d’utiliser des énergies alternatives moins intrusives.
Comme beaucoup, je n’ai pas une passion pour les
grandes éoliennes qui parsèment la plaine de Beauce, elles défigurent le
paysage à des kilomètres à la ronde.
Cependant, j’ai une tendresse particulière pour celle de Courville sur Eure,
plantée au milieu de la circonscription, et devant laquelle je passe souvent.
J’aimerais qu’elle reprenne du service…
Elle ne dépasse pas 20 m
de haut et son petit aspect rétro ne me déplaît pas.
Imaginons maintenant notre vie dans quelques années, lorsque les industriels auront terminé la mise au point des micros éoliennes individuelles respectueuses de l’environnement visuel, et des panneaux photovoltaïques à bon marché.
Dans notre coin de France, qui ne manque pas de grands espaces, nous pourrons alors mutualiser les productions énergétiques individuelles ou semi-collectives, sans CO2 des particuliers disposant des surfaces nécessaires et des communes. On revendrait les surplus à l’EDF pour finalement avoir une facture électrique nulle, voire négative.
Par ailleurs, nous savons que l’industrie automobile (en particulier chinoise… !) fait quotidiennement des avancées spectaculaires dans le domaine de la voiture 100 % électrique.
Alors, rêvons: bientôt, le matin, pour partir à ma permanence de Nogent-le-Rotrou ou de Lucé, il me suffira de débrancher la prise électrique qui relie ma voiture au réseau électrique semi-privé et de partir pour un parcours de quelques centaines de kilomètres en utilisant l’énergie produite sur place.
Chemin faisant, je longerai des champs couverts de
panneaux solaires fixés à quelques mètres de hauteur, ces espaces, entouré de haies, seront invisibles de la route.
Sous les vastes surfaces couvertes ainsi créées on verra sécher de milliers de stères de bois et de copaux destinés aux chaudières à
biomasse…
Pour revenir à la réalité, le présent lui-même, est déjà prometteur : je pense ainsi a trois éleveurs du Perche qui ont chacun un projet de production de biogaz sur leur exploitation, ou encore à un agriculteur du Pays Courvillois qui investit actuellement dans des panneaux photovoltaïques pour équiper les toits de ses granges …
Nous sommes aux balbutiements de ces productions individuelles ou semi-collectives
d’énergie. Elles se développeront dans nos campagnes, j’en suis sure.
Ainsi notre milieu rural contribuera grandement à la démarche écologique tout
en offrant de nouveaux débouchés industriels.
Bref, je refuse de voir l’avenir en noir. Je pense au contraire que le savoir-faire développé à l’occasion de ces mutations deviendra, à terme, un atout des exportateurs français, pour le plus grand bien de notre économie.
Aucun commentaire |
Laisser un commentaire* |
*En soumettant un commentaire, vous reconnaissez avoir pris connaissance de notre politique de gestion des données personnelles et vous l’acceptez.
|